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Les techniciens sanitaires apicoles

Le GDSA 76 rassemble en son sein un corps d’apiculteurs compétents appelés techniciens sanitaires apicoles. Ces techniciens sont autorisés à assurer la surveillance des ruchers au point de vue prophylaxie, sous l’autorité d'un vétérinaire.

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Formation continue des TSA
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L’Oudon. Une formation continue pour les techniciens apicoles de Normandie

Une première journée de formation a eu lieu vendredi 25 juin 2021, au lycée du Robillard, à l’Oudon (Calvados). Les techniciens pourront ensuite partager leurs connaissances avec les apiculteurs normands.

Ouest-France 28/06/2021 à 07h30

C’est la première fois que la Section apicole régionale normande organise ce type de journée : une journée de formation continue pour la quarantaine de techniciens sanitaires apicoles (TSA) de Normandie. 35 techniciens sanitaires sont venus, ce qui montre leur motivation.

« Ce vendredi 25 juin au lycée agricole du Robillard a eu pour but d’harmoniser les connaissances des techniciens et de les actualiser », explique Maxime Letissier, coordonnateur de la Section apicole régionale. La formation a été dispensée par un vétérinaire venu de l’est de la France, spécialiste de la question, Michel Pottiez.

Un acarien qui pose problème

La matinée a été consacrée au premier ennemi des abeilles depuis près de quarante ans, l’acarien Varroa destructor, aussi appelé pou des abeilles, qui affaiblit ou détruit les colonies d’abeilles domestiques. « Ce petit acarien, au physique de crabe aplati et mesurant moins de 2 mm, originaire de l’Asie du Sud-Est, est reconnu aujourd’hui comme le problème majeur interne aux élevages apicoles dans tous les continents où l’abeille Apis mellifera est présente. Les connaissances sur cet acarien évoluent sans cesse, ajoute Maxime, ainsi que les moyens d’y remédier, d’où l’intérêt d’une formation continue des techniciens sanitaires apicoles ». Ces techniciens veillent donc à la santé des abeilles dans les cinq départements normands et interviennent dans le cadre d’un programme sanitaire d’élevage.

« Un impact collectif »

Selon Didier Cojean, TSA et apiculteur amateur par ailleurs, « cette journée est une très bonne chose, j’espère que ce sera récidivé dans la région. Ça permet à tous les TSA de se retrouver, et d’avoir un impact collectif. Nous développons ainsi une politique d’action globale de veille sanitaire, par exemple sur les produits vétérinaires à utiliser. »

Bénévoles, et retraités, pour la grande majorité d’entre eux, ces techniciens sanitaires vont ensuite « apporter la bonne parole aux apiculteurs sur leurs pratiques sanitaires » . Leurs connaissances réactualisées aident les apiculteurs à lutter contre le fléau du Varroa. L’après-midi a été consacrée aux virus qui affaiblissent les abeilles une fois le Varroa installé, et à un autre futur fléau : un petit coléoptère parasite des ruches, Aethina tumida, « qui nous guette depuis le sud de l’Italie ».

La Normandie ne compte qu’une quarantaine de techniciens pour 2 400 apiculteurs détenant environ 31 600 ruches. Il y a donc de quoi faire.

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